Fête de la Saint-Noé

Cette grande manifestation emblématique à Auvillar est organisée par l'association "Saint-Noé".

Histoire de la Saint-Noé

Le félibrige est une école littéraire constituée en Provence au milieu du 19ème siècle. Elle préconise le maintien et l’épuration de la langue provençale et autres dialectes occitans. Le mouvement est lancé en 1851 à Marseille. En 1854, sept poètes provençaux dont Mistral prennent le nom de  » félibre  » et créent ainsi cette nouvelle école. Elle s’étend rapidement aux autres provinces de langue d’Oc, puis se divise en 1876 en 4 branches : la Provence, le Languedoc, l’Aquitaine et la Catalogne. L’un des premiers félibres auvillarais fut sans doute le général Ferdinand de Bressolles ( 1793-1874 ). En 1913, Auvillar lui rend hommage et les grandes fêtes félibréennes de la Saint-Noé sont organisées. Des personnes désirent pratiquer et diffuser la langue occitane. Elles s’organisent en groupes appelés  » Cloucado  » et à Auvillar, le nom de  » Cloucado ou Escolo Marcabrun « . En faisait partie Joseph Cavaillez ( 1824 – 1893 ), très connu pour ses vers sur la Saint-Noé, qui étaient inspirés par la fête des vignerons. Les poètes locaux se réunissent souvent et animaient les fêtes félibréennes, comme la Saint-Noé. sources : Auvillar, histoire et patrimoine d’Andrée Capgras.

Une des grandes forces du Félibrige – après notre sublime langue d’Oc, bien entendu – réside dans les traditions populaires que le folklore nous a, grâce à Dieu, conservées. C’est à elles que Mistral en appelait quand, à Font-Ségugne, il fondait l’institution félibréenne qui devait, bientôt, présider à notre renaissance occitanienne. Les Auvillarais, cependant, n’avaient pas attendu Mistral pour travailler, à leur manière, à la conservation d’un passé riche de pittoresque et de personnalité méridionale. Vignerons – ils l’étaient tous à Auvillar avant le phylloxéra – ils fêtaient tous les ans le plus illustre d’entre eux, leur patron, Noé, dans un cortège populaire directement issu des mystères du Moyen Age. Nous n’avons pas ici la place nécessaire à une argumentation historique. Aussi bien, nous paraît-il inutile de l’entreprendre : le meilleur argument n’est-il pas la description, mieux que la description, la vue de notre fête ? Elles suffiront amplement à en démontrer l’ancienneté, illustrant fort bien ce fait que, de mémoire d’Auvillarais, on ne connaît la date de son origine. Donc, on fête Noé, Saint-Noé – canonisation à la saveur bien médiévale, n’est-ce pas ? – le dimanche de la Trinité. Pourquoi cette date ? N’en cherchons pas trop loin l’explication adéquate : n’est-ce pas l’époque, en effet, où délivré du souci des gelées printanières, le vigneron voit s’épanouir sur la souche, les espoirs des vendanges futures ? Espoirs non dépourvus de risques, où toute la protection du vieux patriarche, du premier « fochaire » ne sera pas de trop pour écarter les grêles futures.Y pense-t-on bien à ces grêles futures au cours de la fête ? Il n’y paraît guère. La note dominante est cette liesse débordante – si peu actuelle, hélas ! – qui nous transporte d’un coup à des siècles en arrière ; en des temps où l’on savait s’amuser gaiement, sainement, vraiment. La fête commence le samedi soir par la plantation du mai. Puis, après le souper – on parle encore chez nous comme autrefois, – à la nuit, se déroule la curieuse, la pittoresque, l’originale procession aux « arbudets ». Elle en étonna plus d’un et de premier plan dans le régionalisme : le contraire nous aurait surpris. Pour vous, amis lecteurs, accoutumés aux retraites aux flambeaux avec les lanternes vénitiennes rituelles, imaginez, au bout d’une hampe, le gros entonnoir de la barrique, l’ « arbudet », préservant des souffles nocturnes, la flamme vacillante. Répétez cela des centaines de fois – autant que de participants au cortège – et vous risquerez d’avoir une idée un peu représentative de l’effet produit. Ainsi éclairé, le cortège se rend à l’emplacement de la chapelle de Marchet où l’on chante complies et puis, c’est la farandole, bruyante et fantasque qui déroule ses orbes capricieuses dans la cité endormie. Ceci pour la Vigile…Après de telles prémices, que sera alors le cortège lui-même ? De la même veine, à coup sûr…

Texte de Louis Verdier (Berdié d’Aùbila) :
Passons sur la matinée et arrivons après le dîner. Dès après-midi, fifres et tambours battent le rappel des « fochaires » et vite, ceux-ci se rendent au lieu du rassemblement. En bras de chemise, le pantalon retroussé, pieds-nus dans les sabots fourrés de paille, coiffés du grand chapeau d’été enrubanné de pampre feuillu, ils portent tous sur l’épaule le « beccat », la houe, qui, tout à l’heure, leur servira à planter la vigne et de leur besace, où se cache l’écuelle de terre rouge – d’Auvillar, elle aussi, – dépasse, symbolique, un bouquet d’aulx ou d’oignons nouveaux : leurs provisions.Vite, le cortège se forme. Fifres et tambours en tête, viennent ensuite les deux enseignes et le guidon : vieilles oriflammes pieusement conservées. Puis, sur deux rangs, les vignerons escortent d’abord Bacchus : un enfant costumé, juché sur le baril plein de vin que portent quatre forts, puis la souche, la « vits » que les quatre plus anciens vignerons soutiennent religieusement.Ainsi ordonné, le cortège gagne la porte de Lectoure, puis, par la rue de la Sauvetat, la rue de l’Horloge, la Halle, la vieille rue du Château, ils gagnent la place du même nom pour y planter le cep symbolique. Ils ne s’y rendent pas en silence, ni en rangs sagement ordonnés : ce serait trop contraire à l’esprit d’une bacchanale. Fifres et tambours jouent sans arrêt le rythme ancestral, tandis que les sabots ferrés scandent, en mesure. Aux carrefours, la pause. En rond autour des insignes de la fête, rappelant les arrêts nécessaires au cours des rudes labeurs, les vignerons s’accroupissent sur le « beccat », boivent un coup, vident le « turre », puis, revigorés, dansent un rigaudon. Et puis, c’est au Château, la grande cérémonie : la plantation de la souche. Chacun s’y affaire, empressé. Entre-temps, les jeunes filles de la cité – costumées comme leurs aïeules – portent le fameux « tourin » aux œufs dont chaque « fochaire » remplira généreusement son écuelle. Ensuite, le « chabrot » – on vide le baril pour le faire – lavera – si l’on peut dire – les reliefs du tourin restés dans l’écuelle. Puis, celle-ci reprend sa place au fond du havresac. Le tout, bien entendu, assaisonné de cette franche gaieté populaire, un peu Gauloise, mais si française et si méridionale surtout. Et le cortège, mêlant à nouveau la Religion aux souvenirs païens – qui datent avec tant de certitude, notre Saint-Noé – reviendra à Marchet clôturer par des complies, ferventes à leur manière, une journée si bien remplie.Telle se présente, dans ses grandes lignes – puisse la place limitée excuser leur sécheresse – la coutume auvillaraise de la Saint-Noé. Telle est la pierre, modeste certes, mais non sans valeur, que nous apportons à la construction, à la reconstruction, devrions-nous dire, de notre édifice méridional et régionaliste. D’aucuns riront peut-être de ces usages désuets. S’ils le font, c’est qu’il n’auront pas compris l’âme qui vit sous toutes ces vieilles choses du passé, si vieilles qu’elles ressemblent à ces aïeules aux cheveux poudrés à blanc, à la voix chevrotante et menue qui nous parle de choses que nous ne comprenons plus : leur vie pourtant. Qu’ils rient, s’ils le veulent et qu’ils passent, ils ne sont pas dignes de communier au patrimoine de leur race, ils renient tous leurs atavismes. Vous ne serez pas de ceux-là, vous qui nous lirez et vous viendrez voir notre Saint-Noé d’Auvillar : si notre prose ne vous a pas convaincus, vos yeux émerveillés compenseront amplement ce que notre pauvre plume n’a pu faire.

Notes de Mr Lagravère sur la Saint-Noé des 6 et 7 juin 1936 :
La fête de la saint-Noé s’est déroulée sous les plus brillants hospices, le samedi soir 6 juin plantation du mai avec le fifre et le tambour comme musiciens.
A 21h00, procession à Marchet avec les arbudets allumés. Discours de M le Doyen Mr Chambert prêtre de la ville, et à 22h00 retraite par la Lyre auvillaraise, illumination de l’horloge.
7 juin, distribution de bouquets au son du fifre et du tambour, Mrs Pérès et Verdier, à 11h00, grand messe à l’église Saint-Pierre. Réception des invités.
A 13h50, réunion à Pintois des Fouchayres ( faucheurs ) qui partent de Pintois vers la Place du château pour la plantation de la vigne, farandole à chaque carrefour.
A 14h00, on va chercher le tourin fait par Mme Hélène Dumoulin; après le tourin et l’éternel chabrot, Mr le doyen vient chercher le cortège ou le prévenir de le prendre à l’église en passant par la rue Saint-Pierre. Discours en patois par deux types qui arrivent du paradis, Trompet et Turulure, par Mr Carrié andré et Sieurac Georges, tout cela avant le départ pour Marchet, après, les complies à Marchet, retour place du Château. La lyre ouvre le concert par un morceau de circonstance  » les échos du midi de Kesler « , puis les félibres de Laguépie, qui ne le cachons pas sont très bien et très débrouillards.

Notes de Mrs Verdier et Cayrou :
7 juin 1936, au piano : Mr Doumerc, Laguépie et autres… Belle journée, en moyenne 2000 personnes, le soir fête à Pintois, avec bal champêtre par le Jazz Plantade et la Lyre Auvillaraise, embrasement de la tour de l’Horloge à 22h00. Fin de la fête à 2h00 du matin.

Voici une partition ancienne de trois airs de la saint-Noé,
attribués au fifre Duffaud, dit Lapilerre :

Poème de Louis Verdier (Berdié d'Aùbila)

En 1913, d’après la revue Terro d’Oc, des fêtes félibréennes furent organisées à Auvillar en l’honneur du Général de Bressolles, “ que laissèt qualquos oubretos dins nostro lengo”. En 1854, il fut remarqué pour ses poésies. Dans leur maison natale, rue Saint Pierre, le général et son frère avaient réuni de merveilleuses collections de souvenirs du vieil Auvillar.

Voici son célèbre poème : « Je suis d’Auvillar, mon pays avant tout »

1) “ Soy d’Aoubila, moun païs aban tout “
Soy d’Aoubila Bounjour moun païs arribi de l’armado
Albiat tan paou que m’en tournessi pas
May sa Diou plaï la guerro es acabado
Per bous serbi m’a quittat un boun bras
Grand es l’aounou se petito es la bourso
May! d’ou relotge aperci lou pout.
Mon co me dits qu’assi finisma courso
Soy d’Aoubila moun païs aban tout.

2) Me sei troubat a mey d’uno bataillo
Aqueste hiber aou coufin y faren
Courno es poulit lou fec de la mitraillo
En attisan lou fec dè l’echermen
Sandious! ..ey fey la tournado un paou loungo
M’ey bien passat de l’Ebro din qu’au
ProulhEmey ta pla Garono es la meï cando
Soy d’Aoubila moun païs aban tout.

3) Me sei pla bist de boun tens de misero
Rout a berlin aganit a Moscou
L’egalitat n’exista qu’a la guerro
Bin generals an dinnat dambè jou
Souben a taoulo ey occupat ma plaço…
Dins un castet et quoique ben sadout
Troubari enquero a dise la millasso
Soy d’Aoubila moun païs aban tout

4) Poudets pensa quey butat caouquo fiolo
De Malaga, de Porto, de Xérés
Et de Toké soun moun mè rébiscolo
Nei dins un jour butat quatre pitches
Per remplaça se l’estoumac me flaco
Aquet bouns bins et pla carès surtout
Me plantereï une bigno a la Braquo
Soy d’Aoubila, moun païs aban tout.

5) Ei premenat sur lous Camps Eliseos
Ei premenat oua famus Tivoli
Ei bis Agen et sa bellos alleyos
Ei bis Bourdeous et soun brillant Toury
Lou fret, lou caou, la pleyo et las goutteros
Aou poudets crésé y toron de pertout
Bibo l’abric bibo nos tos courneiros

Soy d’Aoubila, moun païs aban tout

 

La lyre auvillaraise

La Lyre Auvillaraise a été créée en 1852 à Auvillar. Cette fanfare réputée dans la région était de toutes les fêtes, notamment lors de la Saint-Noé et de la fête du Port.

Voici les notes de M Lagravère, président de la Lyre dans les années 1930 :

1934 : le 2 août à 17h00, la Cloucado Marcabrun va à Moissac participer aux fêtes félibréennes.

1935 : pour le 1er janvier, la Lyre Auvillaraise va souhaiter la nouvelle année à la population auvillaraise en faisant un tour de ville en musique. réception chez le directeur, défilé. Salut au président, aubade au directeur. Le président à offert aux camarades l’apéritif aux deux cafés, Fernand Vissière et Adrien Antoine.

19 mai 1935 : concert de la lyre à l’occasion du renouvellement du conseil municipal.Halte au café Vissière, devant le café Adrien. Mrs Poudérous, Maire du village, Combes et Richards, adjoints, Pertuzé, Tripeau, Guyon, Rouzié, Dussac, Gardeil, Maupomé, Noailles, Laparre, conseillers municipaux.

1er juillet 1935 : Mauvais souvenir de Golfech : Le Maire, Mr Franciel, n’a pas daigné venir remercier, ni dire bonjour au directeur et nous sommes repartis sans boire. Chose qui ne nous était jamais arrivée.

1936 : 21 mai, concert de la Lyre Auvillaraise sous la Halle.

12 juillet 1936 : la Lyre participe au concours musical de Montauban, concours sous la présidence de Mr Bréand, grand prix de Dôme. Appréciation du jury : très bien. Félicitations à Marcel Pérès.

13 juillet 1936 : retraite aux flambeaux et concert place du château. Deux charmantes demoiselles ont offert deux gerbes de fleurs au directeur et au président. Le président au nom des camarades a remercié les demoiselles Julien et Lartigues de leur geste qui sans doute est le fait de la population auvillaraise.

 

 

Le calendrier de la vigne

Le vigneron travaille toute l’année sa vigne. Ce calendrier peut varier d’une région à une autre selon les anciennes et les nouvelles techniques utilisées. La vigne exige une attention et un soin quasi quotidien.

Janvier, c’est le moment de tailler la vigne. Une tradition voulait qu’elle débute à la Saint-Vincent soit le 22 Janvier.
Février, la taille se termine et le vigneron enlève les éventuels greffons, conservés dans le sable.
Mars, la végétation démarre vers le 15 Mars et les premiers bourgeons apparaissent. Les premiers labours commencent. Il faut « débutter » la base des ceps.
Avril, c’est le grand nettoyage de printemps. Le sol doit être propre, sarments et brindilles coupés. Les piquets sont remplacés et l’on plante de nouvelles vignes.
Mai, second labour, les mauvaises herbes sont détruites. Les pulvérisations contre le mildiou et l’oïdium commencent. Le vigneron doit veiller aux gelées blanches.JuinLa vigne fleurit. Après la floraison, il faut lier les sarments aux fils de fer et poursuivre les traitements.
Juillet – Août, taille des sarments trop longs, traitement à la bouillie bordelaise, et lutte contre les mauvaises herbes.
Septembre, à l’approche des vendanges, la surveillance de la vigne s’accroît avec la protection contre les oiseaux.
Octobre, après les vendanges il faut fumer le sol et le défoncer pour de nouvelles plantations.
Novembre, taille de propreté contre les longs sarments. Il faut butter les ceps afin de les protéger contre le gel.
Décembre, veiller à l’état des terres, butter à nouveau les ceps, et programmer la taille de la vigne.

C GARCIA (La semaine du Pays Basque).

Recette du tourin

Le voici tel que le faisait ma grand-mère lomagnole :

Il faut peler une tête d’ail et la mettre en morceaux, puis la faire cuire dans l’huile sans la faire roussir. Quand l’ail est cuit, mettre une cuillerée de farine et remuer lorsqu’on la fait cuire un peu. Ajouter de l’eau dans la poêle, saler et poivrer, puis faire bouillir le tout. Prendre un ou deux œufs, selon la quantité de soupe que vous voulez faire, et séparer le blanc du jaune. Le jaune doit être mélangé avec du vinaigre et un peu d’eau qui frémit. Quand l’eau est bien bouillante, on y verse le blanc qui se prend. Alors, on retire du feu ce bouillon et on attend un peu afin que l’ébullition cesse. Quand elle est terminée, on verse le mélange formé du jaune, du vinaigre et du peu d’eau bouillie et on remue un peu.Il ne faut pas oublier de mettre dans la soupière de braves morceaux de pain aillé, et quand cette soupe est prête, on la trempe. Alors, on peut s’attabler et je peux vous affirmer que cela est bien bon, bien que ce soit fait avec peu de choses. On peut aussi faire le tourin en mettant à la place de l’ail, de l’oignon, de l’oseille ou de la tomate. Quand vous avez fini de manger cette soupe, si cela vous plaît, il vous faut garder un peu de bouillon au fond de l’assiette qui doit toujours être creuse.
Dans le peu de bouillon que vous avez gardé, versez un verre de vin rouge du pays et buvez !Savez-vous que cela vaut un bon remède si l’on en croit ce proverbe à propos du chabrot (c’est ainsi qu’on appelle ce mélange de soupe et de vin) : « Après la soupe, un coup de vin vole cinq francs au médecin ! ».Voici donc une brave soupe que l’on peut faire quand on a pas trop de temps. Et maintenant, je vous dis : « Bon appétit ! » et merci à ma grand-mère paternelle qui m’apprit comment l’on faisait cette soupe bien traditionnellement en pays d’Oc.
J. SERBAT

Le programme de la fête

Samedi

17h30 – Rassemblement des vignerons place de La Bascule avec les musiciens d’Occitania Banda de Dunes

18h00 – Plantation du mai et vin d’honneur offert par l’association St Noe

19h00 – Repas gourmand autour de la halle

22h00 – Procession aux arbudets départ de l’église

22h30 – Bal disco animé par QUERCY ANIM à la place du château

Dimanche

Réveil du village au canon et marché fermier toute la matinée à la Halle

08h00 – Vente de fleurs par les enfants du village sur le marché accompagnés par la bandas Occitania Bansas

11h00 – Messe animée par le groupe landais d’échassier « Pastous et Pastourettes d’Aurice » et les musiciens de la bandas

12h00 – Sortie de messe animées par « Pastous et Pastourettes d’Aurice »

Pique-nique villageois sous la halle

14h30- Rassemblement Boulevard PINTOIS et départ du cortège

17h30 – Dégustation du tourin à la place du château

 

 

La Saint-Noé sur Facebook

Retrouvez les photos réalisées par les différents membres du groupe saint-Noé de facebook :
https://www.facebook.com/groups/131770286901742/

farandole de la St-Noé

  • saint-noe.mp3

    piano par Françoise Chatenet

Les Bacchus

1927 : René Granier

1928 : René Granier

 

1933 : Georges Barrié

 

1949 : Jacques Sarraut

1950 : Jean-Jacques Deluc

 

1959 : Anicette Touillez

1960 : Jean-Luc Marassé

1961 :

1962 : Didier Barrié

1963 : Didier Barrié

1964 : Jean-Claude Laganne

1965 : Serge Monset

1966 : Phillipe Rusyn

1967 : Yves Rey

1968 : Pascal Barrié

1969 : Patrice Katsamakis

1970 : Joël Durrens

1971 : P. Lavernia

1972 : Philippe Richard

1973 : Gérard Cagnati

1974 : Pierre Jaubert

1975 : Franck Noby

1976 : Stéphane Dauty

1977 : Xavier Cantel

1978 : Jean-Marc Lacoste

1979 : Vincent Durrens

1980 : Fabien Falc

1981 : Wilfried Monset

1982 : Xavier Barbéra

1983 : Jérôme Tamietti

1984 : Gaëtan Monset

1985 : Vincent Noby

1986 : Gaël Estrabau

1987 :

1988 : Julien Bedel

1989 : Brice Belhaouari

1990 : Gencéric Rafin

1991 : Julien Escudier

1992 : Damien Fioretti

1993 : Sébastien Tonnelé

1994 : Mathias Monset

1995 : Félix Vergnes

1996 : Guillaume Sohier

1997 : Laurent Combarel

1998 : Rémy Brunet

1999 : Antoine Paris

2000 : Renaud Champeval et Axel Ben Mohammed

2001 : Anthony Vargas

2002 : Julien Maravat

2003 : Justin Durrieu

2004 : Paul Noby

2005 : Gauthier Maravat

2006 : Alban Arnosti

2007 : Corentin Vargas

2008 : Gérau Marti

2009 : Loïc Maurette

2010 : Florent Cagnati

2011 : Julian Vargas

2012 : Mathis Goarant

2013 : Florian Lacoste

2014 : Alix Jupon

2015 : Aubin Chalopin-Latrille

2016 : Louis Riols

2017 - Leo Paul Falc

2018 - Tom Burriel

2019 : Noé Estellé-Villanova

2020 :

2021 : Hugo Cadet (messe)

2022 : Jules Riols

2023 : Maxence Falc